Filière : Pharmacie Hospitalière – PIBM

Occasion : 6e semestre

Type : Stage humanitaire

Terrain d’accueil : Hôpital de Yaoundé

Peux-tu nous présenter ton parcours ?

J’ai choisi le parcours PIBM, pas par volonté de faire de l’industrie mais plutôt pour avoir plus de liberté
dans le choix des stages. J’ai réalisé :

  • Mes deux premiers semestres en PUI (dispensation)
  • Une disponibilité pour mission humanitaire au Burkina Faso avec PAH (Les Pharmaciens
    Humanitaires) après avoir validé leur DU
  • Un stage en pharmacie clinique
  • Un hors domaine, en ARS
  • Un hors domaine, en addictovigilance (ouverture de stage et galère pour l’agrémentation mais
    comme j’étais en PIBM on ne s’est pas battu)
  • Un interCHU au Cameroun
  • Un hors domaine en recherche clinique, DIM
  • Une disponibilité
  • Et finalement un stage en industrie, en épidémiologie chez Sanofi

Qu’est-ce qui t’a motivé à partir à l’étranger ?

L’humanitaire, tout simplement !

Comment as-tu trouvé l’offre de stage ?

Un PH de la PUI partait souvent en mission au Cameroun via un partenariat entre le CHU de Montpellier
et un hôpital à Yaoundé. Il m’a mis en contact avec la personne des relations internationales du CHU
de Montpellier et nous avons monté le dossier ensemble.

Comment as-tu été accueilli lors de ce stage ?

Dans l’ensemble et avec du recul, très bien. J’avais déjà fait une dispo dans un CH au Burkina Faso et
je savais à peu près à quoi m’attendre, donc pas de surprise. Aucun encadrement sur place.
Heureusement l’équipe de Montpellier (une personne en réalité) était très impliquée et nous
échangions beaucoup par mail et par téléphone. Il faut être très autonome, touche à tout, et savoir
prendre des initiatives.

Peux-tu nous raconter une journée type et tes principales missions ?

Mon stage touchait à l’hygiène hospitalière. L’hôpital de Yaoundé produisait de la solution hydro alcoolique mais en très faible quantité. L’objectif était de dynamiser cela (donc gérer toutes les questions d’approvisionnement et de matériel) et de former le personnel soignant en parallèle. On a aussi beaucoup travaillé sur la gestion des déchets. En résumé, le matin j’étais avec les équipes et l’après-midi sur mon ordinateur à préparer des supports de formation et autres rédactions de documents.

Comment est la vie à l’étranger ? As-tu une anecdote à nous raconter ?

Le quotidien à Yaoundé est une anecdote, difficile de n’en retenir qu’une 🤗. Un stage dans un pays en développement est un gros boulot, car on veut souvent faire plein de choses et on se retrouve à passer nos soirées sur l’ordinateur. A côté de ça, c’est d’une richesse incroyable. Pour le moment le plus émotionnel : pour mon anniversaire, le directeur de l’hôpital avait organisé une cagnotte avec tous les cadres infirmiers. Ils avaient commandé un énorme gâteau et quelques cadeaux. Les autres anecdotes tournent autour de bitures avec les amis.

Quels conseils donnerais-tu à ceux qui souhaitent partir un semestre

De ne pas hésiter… !!