Filière : Pharmacie Hospitalière – PIBM

Occasion : Année recherche

Type : Stage recherche

Terrain d’accueil : Hôpital Sainte-Justine

Peux-tu nous présenter ton parcours ?

Après avoir réalisé ma faculté de pharmacie à Marseille, j’ai choisi de poursuivre mon internat à Paris. J’ai effectué mes deux premières années en PUI, en réalisant essentiellement des stages en pharmacie clinique et production en oncologie. A la suite, j’ai essayé de me spécialiser un peu plus en thérapie cellulaire et génique, en réalisant une année dans l’unité de thérapie cellulaire de l’hôpital Saint-Louis, suivi d’une année recherche en biotechnologie pharmaceutique et thérapies innovantes et pour finir mon internat en affaires médicales chez Novartis dans la franchise “Cell and Gene”.

Pourquoi as-tu décidé de partir à l’étranger ?

L’année recherche était pour moi une occasion rêvée de bouger. J’avais envie de découvrir une nouvelle culture et de voyage tout en améliorant mon anglais (bon, il y a mieux que Montréal :-)). Et le projet de recherche proposé me correspondait parfaitement.

Comment as-tu trouvé ce stage ? Peux-tu expliquer les démarches administratives que tu as effectué ?

Le laboratoire de recherche m’a été conseillé par une amie. Le médecin chercheur avec lequel je travaillais m’a été conseillé par des collègues de thérapie cellulaire. Il existe plusieurs visa, pour mon stage non rémunéré (année recherche), il faut être tiré au sort pour le VISA stage ou un PVT. Cela nécessite que le CHU Sainte-Justine paye une partie, ensuite de réunir un certain nombre de documents, de réaliser une visite médicale chez un médecin agréé, puis de donner ses empreintes à Paris ou à Lyon. Sur le site PVT canada, il y a énormément d’informations, concernant la mutuelle, le permis, etc. Les démarches administratives demandent un peu de temps mais rien de très très compliqué.

Comment as-tu été accueilli lors de ce stage ?

Très bonne, j’ai eu la chance d’avoir une équipe très sympa et également d’être bien intégré avec les autres étudiants du centre de recherche. Les canadiens sont réputés pour être des gens sympathiques et j’ai pu le vérifier !

Peux-tu nous raconter une journée type, tes principales missions, ton projet ?

C’était un stage de recherche fondamental, j’arrivais vers 9h et fin de la journée vers 18h. Mais les horaires dépendent surtout des manips. J’ai fait de la culture cellulaire, PCR, Western Blot, cytométrie en flux, séquençage NGS, CRISPR, bio mol et édition génique.

Comment est la vie à l’étranger ? As-tu une anecdote à raconter sur ton séjour au Canada ?

La vie à Montréal est très agréable. L’hiver, j’allais skier le soir (à 1h de Montréal), et le weekend ski de fond dans un parc en plein centre de Montréal. L’été, la ville propose beaucoup de festivals de musique, d’art, de peinture, de ciné en plein air. Et le weekend, on partait souvent au chalet dans des parcs nationaux. J’ai aussi eu l’occasion de visiter un peu les Etats-Unis (New york, Boston, Le Maine et Le Vermont) qui sont proches de la frontière canadienne. Une anecdote sur mon séjour, vient d’une incompréhension des expressions canadiennes, lorsque mon chef me dit « Tire-toi une bûche » pour me dire de me prendre une chaise !! Et également la découverte d’un nouveau sport : le quidditch.

Quels conseils donnerais-tu à ceux qui souhaitent partir un semestre ou plus à l’étranger ?

Foncer, c’est une expérience unique et très enrichissante. Ce n’est pas mal d’avoir prévu un budget à l’avance, pour profiter encore mieux de cette expérience et visiter la région. Montréal est une ville animée qui a des avantages en hiver comme en été.