La Fédération Nationale des Syndicats d’Internes en Pharmacie et en Biologie Médicale (FNSIP-BM) publie aujourd’hui les résultats de son enquête “Aspirations du biologiste médical de demain”. Menée entre mai et juin 2025 par Juliette BLONDEL et Valentin LEMOINE auprès de 300 internes de l’ensemble des 23 subdivisions, cette consultation majeure s’inscrit dans la dynamique du livre blanc de la biologie médicale, co-écrit avec le syndicat Les Biologistes Médicaux

Les résultats sont sans appel : les futurs biologistes médicaux plébiscitent une évolution profonde de leurs missions pour une biologie plus clinique, plus technologique et intégrée au parcours de soin.

L’enquête met en lumière 5 axes de développement prioritaires :

1. Consolidation de la mission de “Biologiste Référent” réalisation d’entretiens de suivi et de prévention (maladies chroniques, IST), tel que décrit par le livre blanc de la section G de l’Ordre des pharmaciens.
   
   
2. Renforcement du rôle dans la vaccination.
   
   
3. Extension des consultations de biologie médicale (hémostase, génétique, reproduction, etc.) pour les médecine ET les pharmaciens biologistes. Les internes posent une condition sine qua non : la mise en place d’une formation complémentaire (Diplôme Universitaire ou FST). 
   
   
4. Harmonisation et extension du droit de prescription Les futurs biologistes médicaux souhaitent un alignement des compétences entre pharmaciens et médecins biologistes, issus du même DES
   • Analyses biologiques : autorisation de prescription d’analyses (urgentes, spécialisées ou de santé publique) pour tous les biologistes, dans le respect des recommandations des sociétés savantes.
   • Prescription de médicaments spécialisés, à condition d’avoir bénéficié d’une formation complémentaire ou d’une expérience clinique suffisante.
     
     
5. Formation à l’Intelligence Artificielle (IA)  centrée non seulement sur les applications, mais aussi sur les limites, l’éthique et la réglementation de ces outils.
   

La FNSIP-BM appelle les autorités de santé (DGS, DGOS, ministère) et les ordres professionnels à reconnaître pleinement les compétences cliniques et de santé publique des biologistes médicaux, quel que soit leur cursus initial et adapter leur formation à la réalisation de ces nouvelles missions.